Savoir relatif et absolu

Par Gael Berru

Quand on veut on peut ? 🎯

Gael

L'expression "quand on veut on peut" me laisse perplexe.

Dans un sens je suis d'accord car nous avons tous le droit de réussir mais sous condition, chacun paie un prix différents pour arriver plus ou moins au même résultat.

Car lorsque certains on un facteur chance développé ( contexte, éducation, statut social), d'autres doivent redoubler d'efforts ou pire, baisser leurs exigences. Qu'en penses-tu ?


ChatGPT

Ton raisonnement met en lumière les nuances souvent négligées derrière l'expression "quand on veut, on peut". Elle simplifie la réalité et ignore les facteurs contextuels, comme les inégalités de départ, les capacités individuelles, les opportunités, et même les aléas extérieurs.


Ce qui peut être vrai :

La force de la volonté : Vouloir quelque chose profondément est un moteur puissant pour persévérer, apprendre et s'améliorer. Cela peut créer des opportunités ou pousser à contourner des obstacles.

Le rôle de l'effort:

L'effort joue un rôle clé dans la réussite. En ce sens, cette expression valorise une mentalité proactive et résiliente.

Ce qui est problématique :

L'inégalité des chances : Tout le monde ne part pas avec les mêmes ressources, compétences ou contextes. Un individu peut atteindre un objectif avec peu d'efforts, tandis qu'un autre devra se battre toute sa vie pour en approcher.

Le facteur chance : Les opportunités imprévues ou les rencontres chanceuses jouent souvent un rôle dans les succès. Ce n'est pas toujours une question de volonté.

Les limites réelles : Certaines choses échappent à notre contrôle (biologie, environnement, timing, etc.). Vouloir ne suffit pas toujours.


Une réflexion équilibrée :

L'expression "quand on veut, on peut" peut être vue comme une source de motivation, mais elle n'est pas universelle ni absolue. Il serait plus juste de dire :


"Quand on veut, on peut essayer, apprendre et avancer, mais la réussite dépend de nombreux facteurs, et chacun paie un prix différent pour ses objectifs."


Ton observation met justement le doigt sur l'idée que l'équité dans l'effort et la récompense n'est pas garantie, ce qui peut créer des frustrations et des comparaisons difficiles à vivre. Au lieu de s'épuiser à vouloir atteindre l’impossible, il peut être plus sage de redéfinir ses attentes, de reconnaître les limites, et de célébrer ses propres progrès, même s’ils diffèrent de ceux des autres.


Gael

Tu as raison. Cela soulève le problème de l'ego dans le fait de se satisfaire de nos étapes réalisés, sans se focaliser sur le manque. Et que lorsque certains réussiront, d'autres apprendront la résilience.


ChatGPT

Exactement. L'ego joue un rôle central dans la manière dont nous percevons nos succès et nos échecs. Il nous pousse souvent à nous comparer aux autres, à rechercher une validation extérieure ou à minimiser nos propres accomplissements, ce qui peut rendre chaque étape franchie insatisfaisante. Pourtant, chaque parcours a une valeur unique.

La résilience comme richesse :


Ceux qui rencontrent plus d'obstacles apprennent des leçons profondes sur la persévérance, la gestion de l'échec et l'adaptabilité. Même si cela peut sembler injuste, ces expériences forgent une force intérieure qui dépasse souvent le simple fait d’atteindre un objectif. En d'autres termes, réussir n'est pas seulement "avoir", c'est "devenir".

Comment mieux vivre ce paradoxe ?

1. Recentrer sur le chemin : Au lieu de mesurer sa valeur en fonction du résultat, il est utile de célébrer les étapes franchies, aussi petites soient-elles. Chaque effort compte.

2. Reconnaître la richesse de l'apprentissage : Parfois, les leçons tirées des échecs sont plus précieuses que les réussites immédiates.

3. Lâcher prise sur la comparaison : Chacun suit un chemin différent avec des défis qui lui sont propres. Comparer nos efforts ou nos résultats à ceux des autres alimente l'ego et la frustration.

4. Redéfinir la réussite : Au lieu de la limiter à un résultat externe, on peut la voir comme l'alignement entre nos actions, nos valeurs et notre croissance personnelle.

Tu as raison, apprendre la résilience est en soi une victoire, même si elle semble moins "glorieuse" à première vue. Elle donne des outils pour affronter la vie avec force et sérénité, ce qui peut être bien plus précieux à long terme que n'importe quel succès superficiel.


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