Nécessité de la solitude
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La solitude, c’est un truc universel. Ça nous tombe tous dessus à un moment ou un autre, soit tu la prends en pleine gueule soit tu vois ça comme une opportunité. Mais au fond, c’est quoi vraiment ? Un outil pour avancer ou une punition qu’on se traîne ?
La solitude, un outil brut d’introspection 🧘♂️
La solitude, ça fait peur, mais en vrai, c’est une chance. C’est ce moment où tu te retrouves face à toi-même, sans bruit, sans distractions, sans tout ces fous. T’as le calme avant la tempête, le repos avant de repartir au front. C’est là que tu remets les choses à plat, que tu choisis : est-ce que je préfère payer le prix du regret de n’avoir rien fait ou le prix de la douleur de me bouger ?
« Et si au lieu de disparaitre sans rien faire j'essayais pour de vrai, à la place de paraitre j'essayais d'être vrai ! »
Ouais, faut avoir un minimum de cran pour pas se laisser bouffer. Mais bordel, le sentiment de satisfaction quand tu sors de ça, c’est inégalable. La solitude, c’est pas juste un trou noir, c’est une rampe de lancement. Tu te poses, tu réfléchis, tu reviens plus aligné, plus affûté. C’est aussi un terrain d’exploration. Si tu creuses assez, tu trouves des trucs que t’avais jamais vus avant.
Ceux qui fuient la solitude
Y’a des gens qui flippent à l’idée d’être seuls, j'ai des potes comme ça. Une soirée solo, pour eux, c’est l’angoisse totale. Ils fuient leurs doutes, leurs peurs, passent à coté d'eux-mêmes. Perso, je trouve ça triste parfois, mais je me dis aussi qu'on fait chacun son chemin. On avance pas tous à la même vitesse. Moi, je vois ça comme une nécessité. Si je m’accorde pas ces moments de retrait, je perds en clarté. Et sans clarté, impossible de revenir dans le partage avec les autres, d’être utile, d’être là pour de vrai.
Marc Aurèle disait un truc qui me parle : « Se retirer en soi-même est un privilège. » Et il a raison. Mais faut pas rester bloqué là-dedans. Le but, c’est de revenir, renforcé, avec une vision plus nette.
Une alliée, pas un ennemi
En vrai, la solitude, c’est comme la vie, sévère mais juste. Elle te giffle, mais elle te construit. Elle te montre que t’es capable par toi-même, tout en te préparant à mieux accueillir les autres et surtout toi. Si tu sais la prendre du bon côté, c’est une des armes les plus puissantes que t’as en toi. Alors arrête de chialer et bouffe le fruit de ta réflexion.