L’Art de la guerre
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Il y a des années, j’ai lu « L’Art de la guerre » de Sun Tzu. Un passage m’a mis une claque – il expliquait que lorsqu'une armée assiégeait un village et qu’elle le bouclait à 100 %, les prisonniers se battaient comme des fous furieux. Pas le choix : c’était ça ou mourir. Mais si tu laissais une porte de sortie, tout changeait. Les gars se disaient qu’ils pouvaient se barrer. Et à cause de cette petite étincelle d’espoir, ils se battaient moins fort. 🤦♂️
Ce truc m’a marqué. Et maintenant que je bosse sur un nouveau projet, ça me revient en pleine gueule. Parce qu’en vrai, ça marche pareil dans la vie.
Si tu te laisses un plan B, tu te limites. Une partie de toi se dit : « Bah, si ça foire, j’ai toujours ce truc en réserve...». Et du coup, tu te retiens. Tu te donnes pas à fond. Au lieu de tout miser sur ton plan A, tu gardes un pied dehors, comme si t’avais déjà prévu l’échec.
Évidemment, foutre le plan B à la poubelle, ça fait flipper. T’as plus de sécurité. Mais c’est aussi ça qui te pousse à te surpasser. Quand t’as plus d’échappatoire, t’as pas le choix : tu crées, tu trouves des solutions, tu vas chercher des forces que tu pensais pas avoir.
En vrai, faut choisir : soit tu te bats comme si ta vie en dépendait, soit tu restes dans ton confort en espérant que ça passe. Mais si tu veux réussir pour de vrai, faut parfois brûler les ponts et y aller à fond, sans filet. Parce qu’au final, c’est ceux qui ont plus rien à perdre qui finissent par tout gagner.